TDA/H : y a t-il des solutions naturelles ?
L’hyperactivité (TDA/H), est une pathologie qui à l’heure actuelle est injustement controversée. En
France, l’hyperactivité est encore dénoncée comme une pathologie mondaine accusant les parents
de ne pas avoir bien éduqué leurs enfants ! Aux États-Unis c’est un trouble biologique fondé, pour
lequel les laboratoires pharmaceutiques s’enthousiasment à développer chaque année des nouveaux
médicaments. Sa prévalence ne cesse de croitre. A l’heure actuelle il n’y a pas de cause
unique concernant le TDA/H. C’est un trouble neuro-développemental complexe qui s’exprime de
différentes manières. Alors comment aider votre enfant avec les méthodes naturelles ?
Définition du tda/h
(troubles et déficits de l’attention avec ou sans hyperactivité)
Le TDA/H se manifeste par des difficultés d’inattention et des comportements hyperactifs et
impulsifs inappropriés. Mais tous les TDA ne souffrent pas d’hyperactivité. C’est un trouble
multifactoriel complexe.
Il s’exprime de différentes manières : ce sont souvent des garçons qui entendent et mémorisent tout
à moitié, et souvent de façon désordonnée. Ils connaissent un peu de chaque chose mais rien de
l’ensemble. Souvent imprudents, ils élaborent de grands projets mais sont très inconstants pour les
réaliser. Ils considèrent tout avec légèreté, car ils donnent peu d’importance aux critiques ou aux
désagréments.
En dépit d’une apparence parfois joviale ou bravache, les enfants « hyperactifs » souffrent parfois
très douloureusement d’être confrontés à l’échec et de vivre dans le conflit.
Les troubles se manifestent souvent dans l’enfance, entre 7 et 12 ans, avec les caractéristiques
suivantes :
- Trouble des apprentissages : ils sont fréquemment atteint d’affections en « dys » : dyslexie/dysorthographie /dyspraxie/dyscalculie/dysgraphie etc.
- Manque de concentration, difficulté à terminer une tâche
- Agitation : besoin de manipuler des objets, incapacité de rester assis sur une chaise longtemps sans bouger
- Manque d’endurance, fatigabilité
- Procrastination : le fait de toujours tout repousser est dû à un manque d’endurance. Ce mécanisme est vécu comme une réelle souffrance chez les TDA/H. Ils sont fatigués, découragés et désespérés de cette inactivité.
- Impulsivité, humeur changeante, troubles anxieux avec ou sans tics et tocs, dépressifs
- Non-efficacité des menaces et la dysfonction des circuits de récompenses
- Addictions (jeux, drogue, alcool, sexe, sensations fortes): libération de dopamine dans les circuits de récompense du cerveau
- Trouble oppositionnel avec provocation (TOP) avec aggravation à l’adolescence, période du refus de toute autorité
- Troubles du sommeil et trouble du rythme circadien
Les conséquences sur l’enfant et son entourage
A les juger sur leur style fanfaron, sur leur comportement indocile ou sur leurs agissements impulsifs,
on leur prête souvent à tort une intentionnalité provocante ou malveillante. L’impulsivité est souvent
confondue avec l’agressivité chez les jeunes enfants ou avec l’insolence chez les adolescents.
Mais ils souffrent plus souvent qu’ils ne font souffrir. Car ils sont, plus que tout autre, confrontés à
l’échec, à l’incompréhension et à l‘opprobre. Et ce en dépit de leurs promesses, de leur sincérité, de
leurs efforts et finalement de leur mérite.
Les conséquences principales sont:
- des difficultés scolaires
- des conflits avec les enseignants, parfois de la déscolarisation
- des difficultés relationnelles dans le cadre familial mais aussi amical et sentimental
- des difficultés ensuite dans la vie professionnelle (avec impossibilité de mener des tâches à leur terme, de se fixer et de rester intéressé)
De plus, l’anxiété et la dépression passent souvent inaperçues chez l’enfant et l’adolescent
hyperactifs car elles sont souvent masquées par la symptomatologie de l’hyperactivité. Et elles sont
pourtant plus fréquentes que dans le reste de la population.
Le diagnostic du TDA/H
Une évaluation par un psychiatre spécialisé est indispensable pour établir le diagnostic de TDA/H. Il
faut en effet le différencier de manifestations d’inattention et/ou d’instabilité secondaire à d’autres
troubles. Seront alors mesurés l’intensité des symptômes et les troubles psychopathologiques
éventuellement associés (bipolarité par exemple).
Il existe des aussi des tests de personnalité permettant de faire un premier repérage en cas de
doute.
On peut aussi faire en plus un dosage sanguin/ urinaire dans un laboratoire spécialisé en
neurotransmetteurs (coût environ 200€). Hélas, ces dosages -que je trouve pertinents- sont la
plupart du temps « réfutés » par les psychiatres.
Les conclusions de l’évaluation sont souvent aussi un réel « soulagement » pour l’enfant et sa famille.
Mais quelles sont les causes, bases de tout traitement de terrain ?
Des causes multifactorielles
Les troubles neurologiques
On constate souvent une atrophie et hypo-activité de certaines zones du cerveau chez les TDA/H, des
anomalies de connexion entre différentes régions cérébrales et/ou une activité cérébrale de basse
fréquence.
Les perturbations des neurotransmetteurs
Les tests biologiques montrent une carence en dopamine et en noradrénaline parfois associées à
un déficit en sérotonine et GABA.
Ce sont des neurotransmetteurs qui sont produits majoritairement par le cerveau et les intestins
mais aussi par les glandes surrénales sous l’effet de précurseurs et de co-facteurs. Ceux-ci dépendent
de la richesse du sang donc des apports dans l’alimentation de vitamines, minéraux et oligo-
éléments. Le cerveau ne fait pas de stock. S’il existe des carences nutritionnelles ou un manque
d’oxygénation du cerveau, il ne produira plus assez de neurotransmetteurs.
La dopamine fait office de démarreur. Elle initie les mouvements aussi bien psychiques que
musculaires. C’est le neurotransmetteur du départ, du dynamisme, de l’envie de partir, des projets,
de l’imagination, de la concentration. Elle est indispensable au processus intellectuel. Elle est
abondante en début de journée chez l’enfant bien portant. Grâce à elle, il prend plaisir à explorer le
monde.
En l’absence de dopamine, l’enfant perd le pouvoir de concentration. En résulte une distractivité
pathologique qui oblige celui-ci à passer d’une activité à l’autre sans se soucier d’un but ou d’un
projet particulier. De même, l’enfant développe une aversion et fuit tout processus
intellectuel pour lequel il n’a aucune stimulation interne.
La noradrénaline produite par les glandes surrénales permet, dans un environnement hostile,
agressif, bruyant ou hyper sensoriel, de se concentrer sur ce qui a de l’importance. S’il manque de la
noradrénaline, la personne va recevoir toutes les informations en même temps sans avoir la
possibilité de les traiter. Ce qui va provoquer une agression supplémentaire au niveau de son système
nerveux.
Les facteurs environnementaux
Les facteurs pré et périnataux sont des facteurs augmentant le risque de développer un TDA/H
- Grande prématurité (multiplie par 2.6 le risque de développer un TDA/H)
- Hypotrophie néonatale (petit poids de naissance)
- Hypoxie (détresse respiratoire) du bébé lors de l’accouchement
- Stress anténatal
- Intoxication pendant la grossesse aux drogues, cocaïne, alcool
- Allaitement maternel de courte durée
- Injections de péridurale et d’ocytocine (provoquent des contractions très violentes pouvant léser ou distendre les racines nerveuses le long de la colonne vertébrale du nouveau-né)
L'augmentation incroyable des TDAH me laisse à penser que l'hyper-médicalisation des accouchements n'est pas étrangère à tout cela, et notamment les déclenchements à base d'hormones de synthèse et la péridurale..(si le sujet vous intéresse je vous invite à aller consulter le site d'Ema Krusi sur l'accouchement)
Les pollutions de l’environnement
- Pollutions électromagnétiques et vie numérique (trop d’écrans)
- Exposition au plomb, aux pesticides, au bisphénol, aux colorants et additifs alimentaires (E450 et 451, polyphosphates et organophosphates, benzoate de sodium, glutamate), à l’aspartame et aux sucres de synthèse
- la prise de certains médicaments
- et enfin, cause souvent négligée, les parasitoses (et j'en vois beaucoup qui sont améliorés après un déparasitage!)
Facteurs génétiques : entre 70 et 80% (retrouvé sur des gènes très précis)
On retrouve souvent chez l'enfant TDAH un parent ayant eu la même problématique, ou des grands-parents (chez mon fils c'est du côté paternel que c'est venu, avec des grands-parents dépressifs et bipolaires).
La dysbiose
Le mauvais état de la flore intestinale est une situation typique des TDA/H.
La majorité des personnes ayant une flore intestinale défectueuse présentent une anémie.
Ils n’arrivent pas à assimiler les minéraux et vitamines essentiels au sang provenant des aliments.
Les Bifidobactéries et les Lactobacillus sont particulièrement en déficit chez les sujets souffrant de
TDA/H.
Lors d’une dysbiose, on rencontre aussi une production excessive d’histamine et une trop forte
concentration d’histamine dans le sang peut donner lieu à des allergies, de l’hypotension corporelle,
une instabilité émotionnelle.
Pire encore, la flore intestinale en dysbiose fabrique des neurotoxiques qui passent la barrière
intestinale endommagée, puis vont dans le sang, atteignant le cerveau!
De plus, la sérotonine est produite à 95% dans les intestins: il n’est donc anormal de constater
concomitamment un déficit en sérotonine chez les TDA /H.
Une réduction globale de 8% du métabolisme cérébral du glucose est aussi rencontrée chez les
TDA/H avec également une impossibilité de digérer caséine et gluten.
Les traitements allopathiques du TDA/H
Ce trouble comportant trop de risques de souffrance comme l’échec scolaire, la conflictualité, l’auto-
dévalorisation, la culpabilisation, le rejet des pairs, l’anxiété, la dépression, l’instabilité sociale et
affective… les pédopsychiatres prescrivent souvent des médicaments.
Ceux-ci sont souvent à base de :
- méthylphénidate (Rilatine, Concerta): un stimulant qui inhibe la recapture de dopamine et noradrénaline = qui injecte de la dopamine dans le cerveau
- amphétamines, avec un risque accru de développer des dépendance en provoquant un état euphorisant et dangereux
Le traitement au MPH est particulièrement lourd, soumis à ajustements réguliers et doit être
supervisé et contrôlé régulièrement (prescrit uniquement par un médecin hospitalier et après avoir
réalisé un électrocardiogramme). Et, ce, parce qu’il comporte une très longue liste d’effets
secondaires: maux de tête, nausées, tachycardie, anorexie et donc d’anémie. Ce qui est un comble
chez les enfants atteints de ce trouble qui ont déjà un régime alimentaire médiocre, quand ils ne
sont pas déjà carencés !
De plus, il provoque des anomalies chromosomiques trois fois plus élevées que la normale. C’est la
raison pour laquelle les parents sont souvent réticents à donner ce traitement à leur enfant.
Comment aider son enfant souffrant de TDA/H avec les méthodes naturelles ?
Drainer et supprimer les toxiques
Éliminer les additifs alimentaires de l’alimentation et surtout les phosphates, la glutamine et la
maltodextrine (donc supprimer les produits industriels)
Adopter pendant un mois pour commencer un régime sans gluten et SURTOUT sans caséine
Traiter la dysbiose : pré-biotiques, pro-biotiques, symbiotiques (voir article sur la flore intestinale).
La réforme alimentaire est primordiale !
Si vous n’êtes pas prêt à réformer l’alimentation de votre enfant pour le guérir, alors arrêtez la lecture
à ce stade !
Les produits industriels transformés ont envahi nos assiettes et l’éducation alimentaire des enfants
reste aussi trop souvent un échec. Ou bien les parents ne donnent pas le bon exemple, ou bien ils ne
s’intéressent pas aux vertus culinaires, ou encore ils démissionnent dans leur rôle éducatif au profit
du carriérisme, de la télévision, des jeux vidéo.
L’alimentation-type dans une journée d’un enfant de notre époque
Bon nombre d’enfants se présentent à l’école le matin le ventre « vide ». Bienheureux ceux qui ont eu
la « chance » d’avaler une céréale « industrielle sucrée » avant de partir. Suit souvent une « collation »
de 10 heures: trop souvent un gâteau industriel du supermarché, quelquefois un fruit. A midi, c’est la
cantine avec ses menus inadaptés et déséquilibrés (semi-industriels pour pouvoir pratiquer des coûts
bas). Comme les enfants n’apprécient pas les plats proposés (et on peut les comprendre!) , ils
s’empiffrent de pain et si possible plusieurs desserts. Au goûter: en-cas sucré, un laitage (ou devrait-
on dire « dessert lacté » bourré de sucre et de graisses saturées), une boisson (sucrée elle aussi – le jus
de fruit n’est pas un aliment sain) ou lait non bio bourré de caséine et de perturbateurs
endrocriniens. Le soir, une pizza toute faite à réchauffer au micro-ondes.
La journée n’a comporté aucun légume, aucun nutriment, nulle trace de vitamines ni de
minéraux. On appelle cela les « calories vides ». Les céréales raffinées n’apportent que de l’amidon et
nombre de biscuits et autres friandises industrielles sont composés de graisse bon marché (huile de
palme, acides gras trans,…) de sucre et de céréales raffinées. Pire, les sodas, sont une combinaison
d’eau, de sucre, de CO2, de colorants et d’exhausteurs de goût!
Conséquences : des carences alimentaires ! Toute carence, fût-elle légère, se traduit par
un manque d’énergie. La faiblesse musculaire et nerveuse due à cette anémie prédispose le sujet à
la paresse physique et intellectuelle (rester dans un fauteuil à regarder des images « toniques » sur
les écrans), mais aussi à des troubles physiques (arthroses, tendinites, douleurs abdominales etc.)
Recommandations alimentaires
- Toujours prendre un petit-déjeuner car le taux de dopamine doit être maximal le matin : petit déjeuner protéique (œufs, poissons, jambon) avec des sucres lents (bios et complets) : pain complet, amandes, avocats, bananes, produits laitiers si tolérés, graines de sésame sont d’excellentes sources de tyrosine. Éviter les céréales industrielles soi-disant “bonnes pour la santé” .
- Privilégier :
- le thé contenant de la L-Théanine (thé Matcha) à raison de 2 à 4 tasses de thé par jour ou en complément alimentaire (200-600 mg/jour)
- la cuisine “faite maison” et éviter les aliments industriellement transformés, trop riches en sel, conservateurs et nantis de colorants artificiels imbéciles.
- les acides gras Omega 3 (notamment DHA) présents dans les huiles de noix, colza, chanvre, lin et au moins 2 fois par semaine consommer des petits poissons gras des mers froides (saumon, anchois, maquereau, sardines,…)
- les féculents complets ou semi-complets, les légumineuses notamment les fabacées (lentilles, haricots, pois chiches, fèves) et des légumes !
- un apport de protéines de bonne qualité (œuf, jambon sans nitrite) mais plutôt le matin et le midi que le soir
- Bannir les sucres rapides ! Les décharges d’insuline répétées détournent les précurseurs de la dopamine vers les muscles au détriment du cerveau. Plus l’enfant mange de sucreries, plus il empêche la synthèse de la dopamine et perd de ce fait la capacité de concentration, la mémoire, le plaisir de créer, de faire des projets et de viser un but. Éviter les boissons excitantes, l’alcool, les sodas.
Les compléments nutritionnels à prendre
en attendant les effets de la réforme alimentaire
- Vitamines et minéraux : Groupe B, fer, magnésium, zinc (la prise concomitante de fer ou de magnésium handicape l’absorption du zinc donc il est bon d’alterner) et IODE (on n’imagine pas le nombre de disfonctionnements que provoque une carence en iode dans le cerveau). Ne choisissez pas vos vitamines à l’aveugle en pharmacie au risque de jeter de l’argent par les fenêtres: contactez-moi pour savoir que prendre.
- Traiter le déficit de sérotonine (irritabilité, révolte, rébellion, négativité, impulsivité) lorsqu’il s’additionne au déficit en dopamine
- si nécessaire, du tryptophane ou de la lactalbumine en plus dans l’après-midi (méthode qui s’avère intéressante dans les addictions également : arrêt du tabac, boulimie compulsive du soi etc.)
- un apport de 100 à 400 mg par jour de 5HTP pris en plusieurs fois au cours de la journée sur 4 à 6 semaines, pour espérer voir des résultats probants
- les pré et probiotiques
Ne laissez pas votre enfant dans son coin ou devant la télévision : intégrez-le à votre vie et apprenez-lui les bons gestes quotidiens.
Faites-le participer à un travail concret dont il sera fier.
La gestion du stress
Toute personne confrontée à une carence ayant un impact sur l’énergie disponible est soumise à
un stress. Son comportement se modifie.
Il y a excitation, d’une part, car la recherche d’énergie devient primordiale (attitude compulsive
fébrile vis-à-vis de la nourriture dans laquelle elle espère trouver ce qui lui manque) et, de l’autre,
elle met le cerveau au ralenti.
L’enfant n’éprouve donc aucune envie d’écouter le cours de maths, ne fait pas attention à ce qui se
dit, est excitable, irritable et se jette sur la première barre chocolatée qu’il voit.
Comme celle-ci n’apportera pas les précieuses vitamines indispensables s’ensuivront fatigue,
manque de force et excitation musculo-nerveuse, responsable de crampes, douleurs, nervosisme,
attaques de panique et hyperventilation ainsi qu’une tension musculaire constante. Un cercle
vicieux!
Pour gérer le stress, toutes ces techniques sont valables :
* Massages
* Méditation « transcendantale » (agit sur la hausse de la sérotonine)
* Méditation de pleine conscience (ou Mindfulness)
* Sophrologie (si l’enfant l’accepte)
* Marcher 15 à 20 minutes 1 à 2 fois par jour (plutôt le matin)
* Tous les sports en général car les TDAH ont besoin d’oxygène et en sont souvent en déficit
* Nourrir sa ou ses passions
* Fonctionner au rythme de la lumière

Autres méthodes complémentaires
Thérapies: cognitivo-comportementale, psychomotricité pour calmer l’agitation, ergothérapie,
traitement des « dys » avec orthophoniste, etc. (en accompagnement de la réforme alimentaire et de
la stabilisation de l’écosystème intestinal)
Neurofeedback : technique d’auto-régulation naturelle du cerveau qui a d’excellents résultats sur les
TDAH (sous réserve d’avoir corrigé le terrain au préalable pour avoir de vrais résultats)
Homéopathie : médecine qui se base sur les symptômes du patient afin de proposer un remède
associé. Sachant que toutes les personnes sont différentes et ne présentent jamais exactement les
mêmes symptômes, cette médecine est uniquement individualisable.
Phytothérapie : certaines plantes peuvent être une vraie aide dans la gestion des troubles des TDA/H
comme l’anxiété, les troubles du sommeil, les addictions, mais aussi les plantes adaptogènes
Acuponcture : en travaillant sur les méridiens de la médecine traditionnelle chinoise défaillants
(individualisé aussi)
Alors…Ritaline ou pas ? Mon expérience personnelle
Pour évoquer mon expérience personnelle, je me suis rendue compte seulement en 4ème que mon
fils était certainement TDAH. Cependant, faute d’avoir trouvé les bons « relais » ou thérapeutes, et des
enseignants qui pensaient qu’il était juste « paresseux » et « provocateur », rien n’a été fait à ce
moment-là.
Avec l’âge, son alimentation est devenue de plus en plus délétère, ce qui a aggravé les troubles.
Comme il a la particularité d’être « surdoué » dans 2 domaines sur les 4 qui sont testés avec les tests
de QI (et cela n’est pas rare chez les TDA/H, ils ont souvent une vitesse de traitement de l’information
supérieure aux autres), il a « bon an mal an » réussi à arriver sans redoubler jusqu’en Terminale avec
des notes très moyennes.
A quelques semaines du Bac, étant incapable de se concentrer plus de 15 minutes d’affilée, il était
devenu urgent de poser un diagnostic avec un médecin qui -sans surprise- a été positif. Il lui a donc prescrit de la Ritaline dix jours avant le Bac pour être capable de réviser plusieurs heures d’affilée …et a eu son Bac de
justesse. Mais nous avons cessé ce médicament progressivement tout de suite après et mis en place des séances de neurofeedback qui lui ont fait le plus grand bien. Et à 21 ans, il n’a plus besoin de « béquilles ».
Malheureusement, je n'ai pas pu sur le long terme le complémenter car il fallait une discipline de fer et c'était une bataille de les lui faire prendre :)
Donc, à la question « Ritaline ou pas », mon avis est le suivant :
En première intention, lorsque vous découvrez que votre enfant est TDA/H, s’il est encore petit,
coopératif et accepte de revoir son alimentation, il n’y a pas de risque à essayer de tenter de stimuler
naturellement la production de neurotransmetteurs, tout en drainant les toxines et les toxiques et
en reminéralisant le terrain au moyen des conseils ci-dessus et avec l’accompagnement d’un
naturopathe qui saura procéder dans l’ordre et avec les bonnes synergies.
S’il est déjà âgé (ado) ou en opposition ou si lui faire manger des aliments complets, légumes et
légumineuses – qu’il déteste, en général – est impossible, le soulager avec de la Ritaline pour lui
permettre de l’aider à se canaliser, à être réceptif, regagner estime de soi, confiance et énergie est
peut-être une solution d’urgence. Il est aussi possible d’essayer de le supplémenter avec de la L-
Tyrosine qui fonctionne très bien aussi sans les effets secondaires des amphétamines (toujours
valider cette option avec votre médecin au préalable).
Donc tout dépend de l’âge et de la personnalité de l’enfant, finalement…
Le méthylphénidate (Ritaline, Concerta etc..) ne remplacera jamais l’hygiène de vie, ni l’éducation
alimentaire, et surtout pas à vie.
Je suggère, si c’est vraiment indispensable de l’utiliser, de l’associer aux approches naturopathiques
mentionnées plus haut, pour pouvoir un jour s’en passer, car s’en priver peut aussi gâcher des
potentiels, et précipiter l’enfant vers une piètre estime de soi ainsi que détruire l’harmonie dans les
familles.
Recommandations et conclusion
Il existe aujourd’hui un phénomène croissant d’augmentation de cas de TDA/H dans le monde et
surtout dans les pays industrialisés, notre mode de vie en étant la cause, et on considère que 1 à 2
enfants par classe en France sont atteints de ce trouble, sans que personne ne s’en inquiète !
C’est souvent chez des enfants dont les bulletins mentionnent « peut mieux faire » , « en dessous de
ses capacités », « manque de concentration en classe », « élève agité ». Mais les enseignants ne savent
pas le détecter, par ignorance des symptômes et aussi par manque de compétence et de temps pour
gérer ces enfants-là. Et peu de psychiatres savent le traiter, et encore moins ont le droit de prescrire la
Ritaline. Il y a très souvent de nombreuses errances des familles qui découvrent souvent trop tard ce
qu’est ce trouble.
Ceci gâche des potentiels par milliers tous les ans, alors qu’il aurait été si simple de les identifier
tôt !
Si vous pensez que votre enfant est concerné par le TDA/H, faites le diagnostic, puis adoptez une
approche multi-thérapeutique : médecins ouverts à la médecine fonctionnelle, naturopathes,
homéopathes, etc..
Ne prenez pas de suppléments à l’aveugle !
En parallèle, faîtes diminuer le niveau de stress et de pollution environnementale autour d’eux
(écrans, ondes etc..), pression scolaire, bruit, monde, lumières, etc..
Valorisez la ou les passions de l’enfant!
En conclusion, un peu d’espoir: la prévalence du TDA/H chez l’adulte est seulement de 3 à 5%, une
fraction de ce qu’elle est chez les jeunes. Cela suggère qu’un nombre important de TDA/H
“guérissent” tout simplement de leur handicap. Pour quelle raison ? Peut-être parce que les adultes
sont beaucoup plus libres de choisir l’environnement dans lequel ils veulent vivre, adoptent une
alimentation moins délétère, et exercent un métier qui correspond mieux à leurs aspirations et aux
récompenses cognitives qu’ils recherchent ?
Article réalisé sur la base des travaux de Philippe Cauwel, Gabriel Wahl et François Illy.
Plus d’infos sur Site : www.tdah-france.fr
Vous connaissez des parents qui pourraient être concernées par le TDA/H, des ados agités et
impulsifs en souffrance, ou des enseignants sensibles au bien-être des enfants? Partagez leur le
lien de cet article!
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